Bon a savoir!
Introduction
Dans le précédent article nous avons commencé a parler du SOPK. Nous avons fait la différence entre cette pathologie et toutes les autres qu’on peut retrouver au niveau des ovaires. Nous allons donc maintenant entrer en profondeur dans la confirmation du diagnostic et la prise en charge de la pathologie.
Examen physique
L’aspect physique de la patiente qui vient en consultation est un élément très determant tant dans le diagnostic que la prise en charge. Après interrogatoire on va procéder à un examen général minutieux de la patiente. On va évaluer sa pilosité, les zones de surcharge pondérale ou un éventuel écoulement mammaire.
On va faire une échographie soit en endovaginale soit par voie pelvienne et lors de la réalisation de cette échographie on va s’appesantir sur l’état des ovaires. On va chercher s’il y a dans ces ovaires des follicules immatures accumulés et si c’est le cas on va prescrire un bilan biologique hormonale à la patiente.
Examens biologiques
Comme nous l’avons dit il faut que plusieurs signes soient mis ensemble pour confirmer le diagnostic de SOPK. C’est dans cet ordre d’idée qu’on va prescrire a la patiente un bilan hormonal pour évaluer la production hormonale de la patiente.
Dans le SOPK il y a un trouble de cycle menstruel qui traduit un trouble hormonal parce que ce sont les hormones qui régulent le cycle menstruel. On va évaluer la FSH, la LH, l’AMH, le Taux d’œstrogènes, la Prolactinemie, la testostérone et la Glycémie.
Il faut savoir qu’il y a une corrélation entre le SOPK et le diabète gras, c’est pour ça que dans certains cas on prescrit aux patientes la perte de poids, l’observance d’un régime alimentaire hypocalorique, la pratique d’une activité sportive régulière et des fois un traitement hypoglycémiant.
Prise en charge
Une fois le diagnostic de la pathologie établi il existe plusieurs lignes thérapeutiques dans la prise en charge de la pathologie. On doit garder a l’oeil que le plus souvent l’objectif que l’on recherche dans la pathologie est la conception, mais ça ne veut pas dire qu’après avoir accouché vous êtes guérie de la maladie!
En première intention il est recommandé de changer son mode de vie de manière plus ou moins radicale : faire du sport, manger beaucoup de fruits et légumes, éviter les aliments trop gras, avoir des heures de sommeil régulières et éliminer le plus possible les sources de stress et d’anxiété.
Sur le plan médicamenteux on va prescrire des compléments alimentaires et un régime hygieno diététique visant à faire perdre les kilos en trop. Dans certains cas la perte de poids réussi à rétablir l’ordre et a permettre une conception, mais lorsque ça ne marche pas on va mettre la femme sous traitement hormonal en vu de rétablir la régularité du cycles menstruel et de favoriser l’ovulation a chaque cycle.
En général dans le SOPK la femme a des cycles annovulatoires a cause de l’insuffisance de production hormonale. Donc l’une des méthodes de traitement vise à faire une stimulation ovarienne afin que les follicules arrivent a maturité et réalisent l’ovulation.
Conclusion
Ce qu’on peut dire pour finir au sujet de cette maladie c’est que réussir à poser le diagnostic est le début de la solution et une fois que c’est fait il est primordial d’observer toutes les recommandations qui vous seront données par le spécialiste. Son suivit requiert énormément de contraintes et de passage a l’hôpital c’est pourquoi psychologiquement vous devez avoir le soutient et l’accompagnement de votre entourage.
Souffrir de cette pathologie ne fait pas de vous une femme stérile non! Mais elle rendra difficile vos conceptions. C’est pourquoi il faut être assidue dans le suivit de son traitement.
L’obstétricien