Bon à savoir!
Dans le cadre de la procréation médicalement assistée la fécondation in vitro est le dernier rempart auquel on fait recours lorsque toutes les tentatives n’ont pas abouties. Les pathologies tubaires sont les plus ambiguës à traiter et lorsqu’on a un échec dans cette situation la seule issue reste la fiv.
La fécondation in vitro est une technique de pma qui consiste à favoriser la rencontre entre le spermatozoïde et l’ovule hors de l’organisme humain c’est à dire en laboratoire, et ensuite l’œuf obtenu est implanté dans la cavité utérine de la patiente. Cette méthode peut se réaliser soit avec les ovocytes de la patiente lorsque son âge le permet, soit avec un don d’ovocyte. On peut également le faire soit avec les spermatozoïdes du conjoint soit avec ceux d’un donneur. Tout dépend de l’état de santé du couple.
Pour réaliser une fécondation in vitro on va effectuer chez la patiente une stimulation ovarienne afin de pouvoir obtenir un ou plusieurs follicules matures qui vont pondre un ovocyte qui sera prélevé. En suite on va recueillir le spe.rme du donneur qu’on va traiter et par la suite on va placer l’ovocyte et les spermatozoïdes retenus dans une éprouvette et laisser la fécondation se faire.
Il y a également la possibilité de forcer l’ovulation en faisant ce qu’on appelle une injection intracytoplasmique d’un spermatozoïde dans la membrane de l’ovocyte et il va s’en suivre une fécondation et l’embryon obtenu sera implanté dans la muqueuse utérine apprêtée à cet effet.
La fiv permet la conception quelque soit l’âge de la patiente et peut également aboutir à des grossesses gémellaires et plus encore. Compte tenu de son coût assez élevé (entre 3 et 3,5 millions) il convient de vraiment essayer toutes les autres options et si elles ne marchent pas on peut donc faire recours à la fiv.
En général aucune méthode de pma ne peut garantir la conception à 100%. Dieu reste le seul et unique détenteur du pouvoir de fécondité de chaque être vivant donc ce que la médecine fait c’est juste mettre le couple dans les conditions suffisamment favorables pour qu’il y ait une grossesse.
L’obstétricien