Bon à savoir!
Préambule
Dans notre article sur l’éclampsie il y a quelques jours, nous avons expliqué bien en détails les signes précurseurs de la crise d’éclampsie et les dégâts qu’ils peuvent avoir tant sur la mère que sur l’enfant. Néanmoins après l’accouchement on ne doit pas baisser la garde parceque même dans le post-partum il faut redoubler de vigilance!
Définition
L’éclampsie du post-partum est la survenue d’une crise d’éclampsie dans les 24 à 48h qui suivent l’accouchement.
La surveillance post-partum comprends le contrôle fréquent de la tension artérielle, la surveillance des lochies, l’involution utérine et la diminution des œdèmes. Mais très souvent il y a l’examen d’urine qu’on laisse passer parce qu’on se dit qu’après l’accouchement tout est fini pourtant c’est pas totalement le cas. On doit continuer pendant les trois jours du post-partum de faire une surveillance minutieuse et faire une bandelette urinaire tous les jours à la patiente surtout quand les chiffres de la tension ne baissent pas.
Signes et symptômes
En post-partum la survenue de la crise d’éclampsie s’explique par la présence des hormones de grossesse et placentaires encore dans la circulation sanguine de la patiente.
On va observer chez cette patiente la persistance des œdèmes généralisés, la vision trouble, la sensation de mouche volante, les céphalées intenses et la présence de protéine et de glucose dans les urines.
Traitement
La prise en charge de la crise d’éclampsie en post-partum est essentiellement faite à base de sulfate de magnésium qu’on va administrer à la patiente selon la prescription du spécialiste.
Lorsque la patiente après accouchement ou même pendant la grossesse présente ou présentait des signes d’alerte de l’éclampsie il est impératif de la garder au moins 3 jours après son accouchement et de faire une surveillance minutieuse.
L’obstétricien
