Bon à savoir!
Préambule
Avoir le SOPK ne veut pas dire avoir des kystes ovariens. Beaucoup de patientes qui vont de manière autonomes dans les centres d’imagerie faire des échographies pour une raison ou une autre sans pour autant consulter le gynécologue font souvent cette confusion. Certains spécialistes également laissent entendre aux patientes qui souffrent de la pathologie qu’elles seraient stérile, chose qui n’est pas normale!
L’alimentation en cas de SOPK
La fatigue, la prise de poids inexpliquée, la pilosité développée, la fatigue et les changements d’humeurs sont très fréquents dans le SOPK. On observe également une résistance à l’insuline qui pourrait expliquer certains de ces symptômes. Il est donc conseiller d’avoir une alimentation saine et régulière, c’est à dire de consommer le moins de sucre possible, de manger beaucoup de fruits et légumes, de préférer du pain complet ou des pâtes complètes à la place de ceux normaux. Mais cela ne veut pas dire que vous ne devez pas vous faire plaisir, parceque la santé mentale aussi doit être préservé.
Vous devez faire le plein d’antioxydant dans votre alimentation (curcuma, vitamine D, thé vert..); équilibrer les assiettes en protéines féculent légumes. Limiter les aliments qui favorisent l’inflammation (sucré, produits laitiers, viande rouge…) et privilégié plutôt les Omega 3 (œufs, poisson, oléagineux). Il est aussi super important d’avoir une activité physique et sportive régulière, faire beaucoup de marche à pied.
Traitement de conception
En général lorsque vous avez le désir de conception dans ce contexte, on va premièrement vous mettre sous contraceptif histoire de laisser les ovaires au repos et par la suite on peut soit les laisser reprendre leur fonctionnement de manière autonome soit réaliser une stimulation ovarienne. Si vous avez une absence de règles prolongées on un cycle trop long, le spécialiste fera d’abord revenir les règles où stabilisera le cycle sur une durée précise de manière à identifier la période féconde.
Il existe ces dernières années des traitements préférentiels à base de compléments alimentaires qui ont plutôt de bons résultats quand à la régularisation du cycle et la régularité des règles. Une fois que ces deux éléments sont obtenus, on peut induire la stimulation ovarienne par injections sur deux à trois cycles et observer comment les ovaires répondront au traitement.
Conclusion
La prise en charge du SOPK doit être faite de manière globale en prenant la patiente dans son ensemble. On ne doit négliger aucun aspect de la pathologie et il est toujours recommandé aux spécialistes de bien juger les mots à utiliser lors d’un entretient avec la patiente. La conception est certes difficile mais pas impossible. La femme souffrant de SOPK est donc infertile mais pas stérile!!
L’obstétricien
Merci beaucoup