Bon à savoir!
Préambule
Le col de l’utérus est la partie inférieure de l’utérus qui débouche dans le vagin. C’est le col de l’utérus qui permet le passage des spermatozoïdes lors de l’éjaculation pour atteindre le site de fécondation. C’est une partie de l’utérus très sensible qui lorsqu’elles est affectée rend la vie difficile à la femme.
Définition
Le Cancer du col de l’utérus est une pathologie qui se développe au niveau des cellules du col de l’utérus. C’est le premier cancer qui atteint l’appareil reproducteur de la femme et lorsque le diagnostic est posé assez tôt on peut obtenir une guérison complète.
Il s’agit de la prolifération des cellules malignes au niveau du col de l’utérus qui peut se faire en plusieurs années de manière silencieuse avant de devenir pathologique. C’est pour ça qu’il est important de poser le diagnostic assez tôt pour pouvoir mettre en œuvre le traitement adéquat.
Causes
L’agent pathogène du cancer du col de l’utérus est le Human papilloma virus (HPV). Il est contracté par voie sexuelle et est très souvent combattu par le système immunitaire qui réussi a bien le circonscrire. Le HPV est tellement répandu dans la population qu’on considère que toute personne sexuellement active a été ou sera en contact avec ce virus mais ne va pas forcément développer un cancer.
Le HPV lui même ne cause pas directement le cancer. Il va plutôt créer des lésions au niveau du col de l’utérus et c’est par ces lésions que les cellules du col vont être transformées (métaplasie) en cellules malignes cancéreuses.
Symptômes
Lorsque la femme commence a développée les symptômes du cancer du col de l’utérus c’est que la maladie est déjà suffisamment avancée et dans ces cas la prise en charge devient très délicate. C’est pour ça qu’il est important de se faire dépister.
Les principaux symptômes qui vont amener la femme non ménopausée a consulter sont
- Les saignements pendant ou après les rapports
- Les saignements entre les règles
- Les douleurs pendant les rapports
- Des pertes vaginales abondantes et malodorantes
- Des douleurs pelviennes ne cédant pas a la prise d’antispasmodiques.
Pour la femme déjà en phase de ménopause, on aura comme signe annonciateur :
- Les saignements persistants
- Un écoulement d’eau malodorantes du vagin
- Des pertes vaginales anormales
- De fortes douleurs pelviennes
Une fois qu’on aura reçu une patiente présentant ces symptômes, on devra procéder à un examen au spéculum pour observer le col de l’utérus et on l’enverra au laboratoire pour la réalisation d’examens complémentaires.
Diagnostic et traitement
Le frottis cervico-vaginal est l’examen par excellence qui permet de poser et de confirmer un cancer du col de l’utérus et de préciser son stade. Dans les cas les plus avancés on peut réaliser un bilan sanguin complémentaire pour vérifier s’il y a déjà déplacement des cellules cancéreuses dans d’autres organes du corps (métastases des cellules malignes).
Le rectum et la vessie sont les deux principaux organes qui vont souffrir lors du développement de la masse cancéreuse et dans certains cas c’est le dysfonctionnement de ces deux organes qui empire l’état de la patiente.
Lorsque le diagnostic est confirmé, en fonction du stade de la maladie on peut soit faire une chirurgie du col et de l’utérus (hystérectomie totale), soit enlever seulement le col et laisser l’utérus en place. On peut également procéder par coterisation (brûler au bistouri électrique) ou par cryogenisation (tuer par le froid) des cellules cancéreuses au niveau du col. La chimiothérapie combinée a la radiothérapie sont egalements employés pour venir à bout de cette pathologie.
Lorsque la masse cancéreuse est déjà trop développée elle va obstruer le passage de urines et de la matière fécale vers l’extérieur, ce qui va rendre la vie difficile a la patiente.
Prévention
La transmission du HPV se faisant par voie sexuelle, on va dire que le premier moyen de prévention est l’utilisation du préservatif lors des rapports sexuels. Mais vu que même sans pénétration on peut entrer en contact avec le virus, le meilleur moyen de traitement reste le dépistage. Il est important de réaliser un frottis cervico-vaginal une fois tous les deux ans.
Il existe également un vaccin mis sur le marché par des laboratoires qui peut être administré uniquement chez la jeune fille vierge pour prévenir la contamination.
L’obstétricien


