Bon a savoir!
Préambule
Nous allons abordé le dernier élément de l’infertilité féminine primaire. Dans des précédentes publications nous avons énoncé les pathologies pouvant atteindre les différents organes qui contribuent à la procréation chez la femme et nous avons également donné les moyens de traitement. Ce matin nous parlerons d’une hormones en particulier qui est un grand ennemi de l’ovulation chez la femme et qui peut aussi entraîner des troubles de fécondité chez l’homme.
Définition
LA PROLACTINE est une hormone sécrétée par L’HYPOPHYSE qui est responsable chez la femme enceinte de la MONTÉE LAITEUSE pour permettre l’allaitement maternel de l’enfant à la naissance. De manière normale la valeur de cette hormone dans le sang est comprise entre 15 et 25 ng/ml de sang et ce taux varie en fonction de la période du cycle menstruel à la quelle le dosage est réalisé.
Origine
Cette hormone lorsqu’elle est sécrétée à un taux au dessus de la normale pose des problèmes notamment au niveau du fonctionnement des GONADES (ovaires chez la femme et testicules chez l’homme). Son action s’oppose à celle de l’hormone GnRH (hormone stimulante de la production d’hormones sexuelles) qui va avoir pour conséquence une BAISSE DE LA LIBIDO et une ABSENCE D’OVULATION.
Manifestation
L’hyperprolactinemie se manifeste dans la majorité des cas par un ÉCOULEMENT MAMMAIRE chez une femme qui n’allaite pas ou qui n’est pas enceinte. On peut aussi avoir un RETARD DE RÈGLES, un TROUBLE DU CYCLE MENSTRUEL mais la principale manifestation est L’INFERTILITÉ. Chez certaines femmes la prolactine peut être élevée sans se manifester par un écoulement mammaire, raison pour laquelle un DOSAGE DE PROLACTINE doit être demandé de manière systématique dans le bilan de fertilité.
Lorsque les résultats du dosage font état d’une valeur élevée du taux de prolactine, un traitement est donné pour rétablir l’équilibre et ramener cette valeur à la normale.
L’obstétricien
